Je crois que la vie ne m'aime pas. Ou bien je

Je crois que la vie ne m'aime pas. Ou bien je n'aime pas la vie. Peut-être même les deux à la fois. C'est certainement parce que je suis née un jour ou il ne faisait pas beau? Ou alors peut-être que mon prénom porte malheur. Ou bien parce que le hasard a choisit ça. J'aurai pu prétendre aimer la vie. La vie d'aujourd'hui. Mes rêves et mes pensées. Dans un stricte minimum d'instabilité, j'en suis incapable. L'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'univers d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part. A lui de choisir entre le royaume et les ténèbres. Et si je choisissais les ténèbres?

Il y a des jours où je me sens brisée à l’intérieur, mais je ne veux pas l’admettre. Quelque fois j’ai juste envie de me cacher parce que c’est toi qui me manques, et c’est dur de dire au revoir quand on en arrive là. Parce que je serai obligée. Obligée de voir le temps passer. Et la vie me glisse entre les doigts comme le sable s'écoule dans le sablier. M'aurai-tu dis ces choses là? Aurai-tu rêvé de ça, de moi? Aurai-tu aimé, comme moi j'aime? Suis-je toujours celle qui te plait? Pourquoi je n'aime pas notre changement?

Je suis désolée, désolée d'avoir tout raté. Je n'ai pas su faire avec toi. Si on me donnait une dernière chance de tout recommencer, je le ferai, des milliards de fois. Des milliards de fois, juste pour te revoir évoluer dans mon coeur. Juste pour apprendre par coeur tes je t'aime, et tes mots doux. Juste pour redevenir la Jolie Demoiselle qui te faisait rigoler. Si on me donnait juste une dernière chance de tout recommencer... Pour toi, pour moi, pour nous. Je le ferai, juste pour revoir notre amour évoluer, tout comme il disparait chaques secondes. Comme la vie te fait mourrir un peu plus toutes les secondes.

J'adore ta voix d'assassin modeste. Tes mains de pédales et ton style de looser. J'adore ta façon de te sentir supérieure et ton génie à essayé de me faire oublier, involontairement tu veux le contraire. J'adore tes recalages et ta façon d'être. J'adore et je déteste. Parce que c'est toi, et que je te déteste, entre autre. J'adore la tristesse dans tes mots, et j'adore quand tu parles de moi. J'aime la rareté des bons moments, j'adore les prises de tête et les scènes de colère. En fait, je me rends compte d'ô combien on a pu s'engueuler ensemble. Ta prétention et ta supérieurité ridicules me font rire. Ta bêtise et ta jalousie sont à s'en plier. Ta beauté est à s'en tuer, ta carrure a baiser, et tes lèvres... A étouffer de baisers. Et tu sais quoi? Ca me fait rire toutes ses conneries d'ados délurés.

La façon dangeureuses que t'as de m'aimer. Ca me tue un peu, ça me détruit beaucoup, mais c'est plutôt bon en fait.