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Les papillons roses.
4 juillet 2009

Come back of the Desturdo.

Aujourd'hui ça va bof, pas trop bien, pas du tout même. Je me suis senti tellement triste ces jours ci et je n'arrive pas à me défaire de cette sensation. J'ai le coeur à l'envers, vraiment. C'est encore tout brisé à l'intérieur. J'ai l'impression que tout est mort là-dedans, et que je ne m'en sortirai jamais. Comme ci c'était comme ça tu comprends. Comme ci la vie m'avait alors marqué sur le coeur "Souffre, en silence, mais souffre." et je ne sais pas comment m'en aller de toute cette complexité absurde. A vrai dire, tout est trop compliqué. Beaucoup trop. Et ça me depasse. Ca me depasse vraiment. Et je n'ai que mes yeux pour pleurer. J'ai beau essayer de toute mon âme de m'en sortir, je ne trouve pas la force dans les mots que tu me donnes. Je réagis par actes, par réactions, par nouvelles. Pas par tes mots qui doivent me rassurer. Pas par tes justifications qui ne me semblent pas toujours vrai. Je vis avec toi dans la tête, et des choses qu'on me force à accepter. Et je n'ai pas le choix. C'est comme ça. Et même si je suis triste, même si je pleures à m'en déshydrater. Même si ces actes me rongent comme l'acide détruit, et bien je dois accepter. Parce que je t'aime. Et que devant ça je n'ai pas le choix. Devant ça, je ne suis plus tellement forte. Toute la puissance que mon corps peut donner a perdu de son essort. Je ne suis plus qu'un spectre. Un spectre qui suit un mouvement, un choix, une idée reçue. Sans même pouvoir dire stop. Sans même être capable de me sortir de tout ce remu-ménage qui guête simplement un gros soucis pour s'agrandir, et alors détruire, encore.

Et ça me fatigue. Ca me fatigue beaucoup. Et ça me fait très mal. Je suis morte à l'intérieur. Comme ci les coup de poignard commençait enfin à me laisser tomber. Comme une chutte. Et certes, elle a raison. Celle qui. Elle a raison. Je tomberai de haut, de tellement haut que la douleur sera trop difficile à supporter. Je m'écraserai, comme je le fais souvent. Et je n'arriverai pas à me relever. Je n'arrivai pas à m'en sortir gagnante. Celle qui. a souvent raison. J'aurai beau espérer encore, croire encore que tout ça n'est que par peur, peut-être par appréhension, et bien c'est faux. Je suis une pauvre âme, sans aucunes défences, sans aucun appuie, sans aucun rêve de grandeur. Je suis simplement simple. Tristement triste. Sottement sotte. Et je suis seulement seule.

C'est le Desturdo. Comme il a toujours été et comme il sera toujours.
C'est le Desturdo et il ne veut pas me quitter.
Seulement seule.

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