Arrête moi si tu peux.

Aujourd'hui fut une journée simple. Il faisait plutôt frais. Je m'habillais avec un jean, un sous-pull blanc cassé, et vu qu'il faisait beaucoup trop froid pour la période dans la quelle nous sommes, je m'entichai d'un pull en laine rose pâle. Toute mes respirations étaient dures, et mon endurance est de plus en plus défisciente avec le temps. Je fais comme ci je n'avais pas l'impression d'avoir de soucis. Même si au bout de 100 mètres je me retrouve essouflée comme ci j'en avais parcouru 3000. J'ai lu un peu, Le pavillons des Pivoines de Lisa See. Il ne me restait que quelque pages que je terminais d'ailleurs aujourd'hui. Mes parents et moi mangeâmes, puis nous sommes aller à la campagne, dans la maison que mon père renove pendant cette période de changement. Durant le voyage -qui dura au total 1heure et des poussières- j'écoutais à l'aide de mes écouteurs cette musique qui est si glauque. Mes larmes remontaient à chaques moment ou le rytme de cette musique divine intervenait. En une heure, les 200 pages qui me restaient du Pavillon des Pivoines fuent terminées. J'étais heureuse et à la fois attristée. J'ai beaucoup apprécié ce livre. J'en fus peiné d'ailleurs, jusqu'à maintenant. Mais je suis soulagée aussi, soulagée car ce livre remettait en question l'amour d'une morte... "Quand on vit, on aime. Quand on est mort, on aime toujours..." Et ce fut pour moi comme une signature sur mon coeur. Même après la mort...

Je ne sais plus quoi faire. Je suis perdue. Je ne sais pas si je dois t'envoyer un message en te disant que je t'aime. Je ne sais pas si je dois t'insulter, t'aimer, te dire que tu me manques, t'envoyer des baisers. Je ne sais pas si je dois t'appeler, te dire d'arrêter. Je ne sais pas si je dois te parler de ma venu. Je ne sais pas comment tu veux me faire comprendre que tu refuses, ni comment je peux savoir si tu acceptes. Je ne sais pas où tu es, et je ne sais pas ce que tu fais. Je ne sais pas comment je dois me comporter. Si je dois encore t'aimer. Si je dois t'oublier. Si je dois t'oublier en pensant que tu étais quelqu'un de bien, ou un simple connard dans un monde de connards. Je ne sais pas si je dois venir. Je ne sais pas si je dois t'oublier en aillant quelqu'un dans mon corps. Je ne sais pas si je dois avoir peur du fait que je n'ai pas de nouvelles. Je ne sais plus où j'en suis. Je suis rongée de questions et de désir envers toi, sans jamais que cela soit assouvie, comme Pivoine. Et j'ai bien peur de finir comme elle... Je serai un fantôme errant, rongée de désir et d'amour. Mais qui ne peut rien faire, dans le monde des vivants, car celle-ci est morte. Je ne sais plus trop si je dois prendre des nouvelles via des amis, je ne sais pas si je dois m'inquiéter. Je ne sais pas si tu me mens ou bien si tu dis la vérité. Je ne sais même plus si tu m'aimes. Alors qu'il y a quelques mois c'était une certitude. Je ne suis plus sûre de rien, et je suis... Perdue.

J'ai dans mes brouillons de SMS des choses que je devais t'envoyer. Seulement je n'ai pas eu le courage. "Je sais plus quand tu joues ou quand tu joues pas. Je suis perdue. Attends. Dis moi que tu m'aimes, dis moi juste que tu m'aimes, parce que je n'oserai plus jamais te le dire la première. J'aurai trop peur que tu crois que c'est un jeu." Je ne l'enverrai sûrement jamais.

J'essaie de trouver des mots qui te ferait sortir de toi, quelque chose qui te fasse réagir, mais je n'ai aucune idée. Je pourrai bien t'insulter, seulement tu pourrais me les reprocher après. Je pourrais aussi te menacer, mais tu n'y ferai même pas attention. Je crois que tu es sûre que je t'aimerai toujours. Cette idée me fait rire aussi. Je suis vouée à l'echec. Et bien, brisons, brisons!

A ce soir, tendre lecteur.