Nightmare of you.

J'étais ivre en me levant. Ivre de tristesse, ivre de détresse. Parce que même dans mes rêves on se traque. Même dans mes rêves, les gens ne comprennent pas. Dans ce rêve, ou alors cauchemar (cauchemar est surement le terme le plus approprié), j'errai. Comme un corps qui n'avait plus son âme, et qui l'attendait. Comme lorsque l'on est entre la vie et la mort. Comme ci une parti de mon âme était resté au niveau de la Terrasse des âmes perdues. Que j'attendais quelque chose, pour enfin partir. Et il est vrai que ma vie en est ainsi. Je erre et je souffre, attendant une quelconque réponse. Attendant certains mots qui me forceront à m'en aller. Un quelconque signe de vie. Mais je n'en ai pas. Je n'ai rien et cela me perturbe dans le déroulement de ma vie. Cela perturbe tout mon corps et ses fonctions. Je me sens fébrile et assassinée. Une sorte de mort entre autre. Et pourtant je reste, ici. Dans ce monde de vivants qui m'auto-tue. J'ai besoin de mots, de choses, d'actes, qui me permettraient de t'oublier. Mais le silence perdure. Et moi, je décède un peu plus chaque instants passé sans toi. Je suis si faible.